Les rencontres fondatrices

Avril 2010 : 1ères rencontres à Verviers (Belgique)
A partir d’un questionnement sur la culture et les lacunes du fonctionnement de l’institution judiciaire, ces rencontres ont montré l’autonomie de la médiation comme discipline à part entière, s’inscrivant dans la problématique de la « justice choisie face à la justice imposée », développée notamment par les contributions du sociologue Laurent Thévenot (auteur notamment du livre « Les économies de la grandeur – De la justification) et d’Éric Battistoni, cofondateur de l’IMEF.

Juillet 2010 : 2ndes rencontres à Sant’Angiolino (Italie)
Ces rencontres ont questionné et approfondit le « sentiment de justice » conduisant aux fondements du processus coopératif de la médiation et d’une définition émergeant à partir des regards croisés de médiateurs (Gabrielle Planès, Gilles Lopez, Dominique Chevaillier, Martine Sepieter), d’avocats (Francis Henry, Françoise Thieullent), de magistrats (Chantal Wagenaar, Hélène Gebhardt, Pascale Schils), d’universitaires juriste (Guy Horsmans), économiste (Bruno Deffains) ou linguiste (Michèle Lenoble), et de chefs d’entreprise (Philippe Adami, Guillaume Perron, Benoît Thieullent), notamment.

Février 2011 : Forum ouvert sur la professionnalisation de la médiation à Paris (France)
Cette initiative innovante et participative impliquait notamment des médiateurs français, belges et suisses. Cette occasion démontra l’importance d’une perspective francophone de la médiation.

Avril 2011 : 3èmes rencontres à Milan (Italie)
Ces rencontres ont réuni des médiateurs francophones (suisses, belges et québécois). Avec Thierry Bériault, président de l’IMAQ, Institut de Médiation et d’Arbitrage du Québec, ces professionnels se sont interrogés : « qu’est-ce qu’être médiateur ? » et surtout « comment être un bon médiateur ? »
Très vite, la nécessité s’est imposée d’un espace partagé d’échanges d’expérience et de régulation.

Septembre 2011 : 4èmes rencontres au Château Les Granges à Sully/Loire (France)
Ces rencontres ont permis de finaliser la réflexion commune, et de l’institutionnaliser en donnant naissance à une fondation internationale de droit belge : l’IMEF (Institut de la Médiation dans l’Espace Francophone). Cette fondation veut offrir un centre francophone de ressources à tous les professionnels qui, de près ou de loin, sont des praticiens de la médiation.